LE RAVENSBERG
Samedi 6 avril, prenant la direction du Ravensberg, nous arrivons au cimetière, à la fois civil et militaire. Comment, en cette année commémorative de la Grande Guerre, ne pas se recueillir quelques instants auprès des centaines de stèles des victimes des combats ?
Sortis de Bailleul, nous arpentons la campagne. Celle-ci est magnifique en cette saison : des arbustes fleuris apportent des couleurs vives au paysage. Une palette incroyable de nuances vertes s’étale sous nos yeux : les arbres bourgeonnent, l’herbe des près commence à être drue, les semis germent et fortifient. La campagne est un vaste damier où le vert côtoie l’ocre de la « clyte », c’est ainsi qu’on nomme la terre argileuse du pays flamand. Des « Hofstèdes », fermes en général importantes, émaillent le paysage. Les monts de Flandre, très proches, nous apparaissent sagement alignés.
Au pied du Ravensberg, nous découvrons la brasserie artisanale « Hommelpap », encore fermée en ce début de printemps. A proximité, nous pouvons voir des houblonnières, ce qui devient rare dans notre région. Nous faisons l’ascension de la butte sur les flancs de laquelle paissent de belles vaches laitières heureuses de se chauffer au soleil enfin revenu. Au sommet du Ravensberg, le temps étant clair, nous avons une vue sur un immense panorama : les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle et les collines de l’Artois sont clairement identifiables. En redescendant du mont, nous profitons encore pleinement de cette belle nature qui se réveille.
Notre périple touche à sa fin et peu à peu, nous approchons de Bailleul. Encore quelques centaines de mètres dans les rues de la cité et nous retrouvons le beffroi.
A Bientôt sur d’autres chemin de randonnée. Patrick