BALADE AU PAYS DES MORINS
Ce dimanche 7 avril, 18 randonneurs accompagnèrent Maryvonne et Jean Pierre sur les coteaux qui entourent la vallée de la Lys au pays des Morins. Ce pays c’est la Morinie qui s’étendait du Boulonnais à l’audomarois et dont la capitale était Thérouanne (1).
Point de départ de la randonnée pour 11Km le matin: Delette, son église au clocher du XVIème s. Après y être passé sur la Lys à l’altitude de 44m les randonneurs abordèrent la seule montée de la matinée qui les amena à l’altitude de 132m. La pause méridienne au café “chez Achille“ à Thérouanne leur permit, dans la bonne humeur, de reprendre des forces car l’après-midi les attendaient deux nouvelles montées. La première, à partir du village à l’altitude de 38m les amena à 121m. La seconde, après une descente, de 78m à 112m. Heureusement il n’y avait que 7,5Km l’après-midi.
Sur le parcours de belles fermes, traditionnelles dans la région, à cour fermée, grande porte cochère, appareillages de pierre calcaires, briques rouges et silex tous matériaux présents dans les coteaux alentours.
Le temps ne fut pas le meilleur. Brumeux dans la matinée la fin de celle-ci très arrosée peu avant l’arrivée au café. L’après-midi fut couvert mais plus clément. Parfois le soleil faillit percer !!!
Si bien que certaines photos vous montreront ce qu’il aurait été possible de voir s’il avait fait beau. Ce qui vous donnera peut-être envie de faire un jour cette randonnée. D’autres, moins ensoleillées, ce que vous auriez vu si vous aviez été parmi les 20 participants.
(1) Thérouanne (1200 habitants)
Traversé par la Lys (195 Km) qui prend sa source à Lisbourg un peu au sud et se jette dans l’Escaut à Gand. Ce fut une ville très prospère dès le Haut Moyen-âge. Elle était le siège d’un évêché dont Audomar (St. Omer) fut l’évêque à partir de 637. Prospérité qu’elle perdit au IXème s. avec les ravages des Normands et retrouva dès le XIIIème s. Elle connut alors l’édification d’une cathédrale, d’un palais épiscopal, des fortifications, une vie économique importante… Au XVème s. la ville est une enclave française dans les possessions Bourguignonnes des empereurs Maximilien puis Charles Quint qui souhaitèrent la récupérer. Elle subit alors 4 sièges : août 1479 - août 1513 - juin-juillet 1537 - avril-juin 1553. A l’issue de celui-ci, selon la volonté de Charles Quint elle fut entièrement détruite jusqu’à ses fondements. Elle revint à la France en 1559 mais ne retrouva jamais la prospérité.