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Le blog des RPP
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  • LES RANDONNEURS DU PLAT PAYS Randonnée Pédestre en Flandre Maritime, Marche Nordique. Membre du Comité Départemental et de la FFRandonnée. Association bénéficiaire de l'immatriculation tourisme de la FFRandonnée. Agréé Jeunesse & Sports.
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21 avril 2017

PRISE DE BECQUES

Ce 16 avril, dimanche de Pâques, 21 randonneurs le matin, 22 l’après-midi accompagnèrent par un temps ensoleillé, MARYVONNE et JEAN-PIERRE sur les chemins des becques au départ de SAINTE MARIE-CAPPEL. Village connu depuis le 11ème siècle. Fondé par des moines Récollets dont le monastère se trouvait non loin de là sur le mont du même nom. Ce village n’est pas tant connu pour son église des XVIème - XVIIème s. incendiée et reconstruite au XIXème siècle, que pour son FIBA (Festival International de la Bière Artisanale), sympathique manifestation qui permet de déguster diverses bières (avec modération bien évidemment).

Au départ du parcours la “Pis Becque“ aussi appelée “Ruisseau des flèches“ elle était une sorte de ligne de démarcation au nord entre Sainte Marie-Cappel et Cassel. Plus au sud le trajet de la randonnée passa à côté de la source de la “Peene Becque“ affluent de l’Yser. Un peu plus loin, au lieu-dit “Korten Loop“ que l’on peut traduire par “Petit courant“ ou “Petit fossé“ existe une autre becque située juste avant d’arriver à Saint Sylvestre-Cappel, sa brasserie “des 3 Monts“ et son maître glacier Van De Casteele. En poursuivant le chemin on longea la

“Ey Becque“ jusque Steenvoorde et l’on passa à proximité du Steenmeulen qui produit encore de la farine.

 Steenvoorde ville d’environ 4000 hab. est connue depuis 1093. Son nom signifie : “le gué empierré“ sur

l’Ey Becque justement. Rurale et industrielle (elle fut longtemps une ville drapière)  Steenvoorde possède également quelques atouts touristiques :

-une imposante église du XVIIè siècle dont le clocher culmine à 92m.

-des maisons anciennes dont l’une de 1664

-2 moulins en bois: le “Drievenmeulen“ ou “Moulin de la Trinité“ de 1774, classé à l’Inventaire Supplémentaire

 des Monuments Historiques. Il fut en activité jusqu’en 1974.             

                              le “Nordmeulen“ de 1576 classé I.S.M.H. lui aussi.

-des géants au nombre de 5 : La Belle Hélène, Jacobus, Rosalie la Laitière, Edgar l’Motard et le plus connu, Jean le Bucheron (Yan Den Houtkapper) qui apparut en 1550. Selon la légende il serait la représentation du cordonnier de Charlemagne (ci-dessous, un résumé de la légende).

Le café-rando “A l’Epi de Blé“ nous accueillit pour la pause méridienne sur sa terrasse ensoleillée mais quelque peu fraiche (des photos en attestent). Toutefois la convivialité fut cette fois encore de la partie. Nombre de randonneurs avait fait halte sur la place à la boulangerie-pâtisserie Deblock pour se fournir en gâteaux d’autant plus excellents que le pâtissier a été l’apprenti d’un des randonneurs du jour, Jean Claude Mutez.

En quittant Steenvoorde les randonneurs longèrent la “Moe Becque“, le “Ruisseau fatigué“.

5 Becques furent longées et/ou traversées : les Pis, Peene, Korten Loop, Ey et Moe Becques d’où le titre de la randonnée : Prise de Becques.

Mais il n’y en a pas eu. Nous étions entre gens de bonne compagnie.

La légende :

          Jadis vivait dans une modeste cense de la Seigneurie de Steenvoorde Yan Den Houtkapper d’une famille dont les hommes étaient fileurs de chanvre, bucherons ou cordonniers. C’était un gaillard ; donc très grand et costaud.

          Un jour Charlemagne en route pour guerroyer en Saxe passa à Steenvoorde. Yan lui confectionna une paire de chaussures si solides que 4 ans plus tard il s’en servait encore quand il partit combattre en Espagne.

          En témoignage de reconnaissance Yan reçut de l’Empereur un haubert de cuirasse, un heaume et une épée de la meilleure trempe et il devint maître cordonnier de Charlemagne.

          Vinrent les invasions normandes en Flandre seul Yan n’eut pas peur quand les envahisseurs furent aux portes de Steenvoorde. Il se munit de la cuirasse et de l’épée reçues et les attaqua en faisant des moulinets terribles comme jamais n’en firent les moulins de Cassel par la plus forte des tempêtes. Les Normands s’enfuirent. Steenvoorde était sauvée.

          Yan vécut encore 50 ans à la cense familiale. A sa mort ses concitoyens dressèrent à son effigie un Reuze.

          En fait ce géant ne serait apparu qu’en 1550. Il disparut un temps et fut ressuscité en 1913 par l’association “Les Amis de Fromulus“ qui existe toujours.

          En 1940 les Steenvoordois virent sa tête décapitée montée sur un char allemand en route vers Dunkerque. On ne la retrouva pas. C’est en 1948 que Jean Le Bucheron renaquit.  

 

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